Douance : quelques pistes de développement

Basée sur une ITW de Fabrice Michaud, voici quelques pistes de développement pertinentes autour de la haute potentialité.

Dompter la peur

Les personnes qui doutent ont peur : il faut se dire que tout le monde s’en fout, la peur de la peur coûte plus cher que la peur.

Toute personne qui doute a toujours une partie d’elle-même qui ne doute pas, il faut donc apprendre à aller la consulter et le faire régulièrement. Une partie de vous sait ce qui est absolument juste pour vous.

Et plus on passera à l’action, plus on ira bien.

Si on s’autorise à vibrer différent, à une autre fréquence, tout deviendra moins dangereux.

Etre soi-même

Tout le monde s’en fout, les gens ne s’occupent que d’eux.
Donc autant être soi-même.

Fabrice Michaud

Tous les surdoués ont un complexe d’imposture : être imposteur dans un monde d’imposture, c’est ok après tout. Il faut surtout se concentrer à respecter notre écologie intérieure, notre intégrité et à mettre nos frontières.

Si vous souhaitez avoir un échange bienveillant autour de ce thème, n’hésitez pas à réserver un temps d’échange via mon calendrier.

Apprendre le monde des neuro-typiques

Le monde des neurotypiques n’est pas à comprendre, c’est à apprendre. On apprend leur langue, leur culture, on ne les comprendra jamais car ils ne sont pas comme nous. Mais il vaut mieux apprendre leur langue afin d’interagir de manière confortable.

Nous sommes des expatriés dans un monde étranger. Il faut trouver notre place et adopter une co-existence pacifique avec le monde.

L’absence de récit collectif

Les neuro-typiques sont dans un récit collectif. Pas nous.

Quand on va dans un autre pays, on s’adapte, on est nous-mêmes, mais on s’adapte à la culture dans laquelle on est. On peut être heureux à co-exister, sans être dupe.

Les surdoués sont des voyageurs.

Fabrice Michaud

Il faut rester curieux du monde de l’autre. De leur culture, de leur façon de voir et de faire. Il faut rester unis et curieux les uns des autres, ne pas rejeter le reste du monde.

Et ne pas opposer les mondes : mettre de la bienveillance et du respect sur nos fonctionnements respectifs.

Nous sommes sur des typologies différentes. Il y en a partout dans le monde dans toutes les sociétés.

Est-ce que les HPI s’attirent ? Oui, comme des aimants. Donc nous pouvons chercher à nous entourer de personnalités similaires afin de nous sentir moins isolés et de construire nos propres expériences collectives (ce qui me semble essentiel pour s’épanouir socialement).

La question de l’authenticité

Il faut faire attention aux espaces où on s’autorise à vivre notre authenticité car chez un haut potentiel, ça dépote sévère parfois et ça peut être trop pour les personnes en face.

Il faut prendre conscience du fait que les personnes qui nous entourent ne peuvent souvent pas entendre ce que l’on pense. Car on ne vit pas dans le même monde qu’elles quelque part et on a tendance à remettre trop de choses en question pour elles, notamment leurs bases, donc cela peut les irriter.

Donc il faut apprendre à doser

S’adapter : un travail et un effort

Au niveau de l’adaptation, c’est donc à nous de faire l’effort car les neuro-typiques se fichent totalement de nos problèmes.

Tout en nous respectant, il faut donc trouver des modalités de bienveillance et d’acceptabilité.

Développer notre rapport au corps

Nous avons besoin d’un contenant.

Relier le corps à la terre agit comme une prise électrique et nous avons vraiment besoin de ce courant.

Toutes les méthodes sont bonnes : la réflexologie, faire du sport, s’oxygéner, pratiquer le bain de forêt, les massages, rester en mouvement à travers la marche, la danse, etc.

Il faut apprendre à devenir notre propre médecin et rester conscient du fait qu’il y a un gros enjeu autour du corps qui est un merveilleux outil d’écoute…

Notes

Voir les travaux de Dabrovski sur la désintégration positive

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