Lorsque le soleil nous réchauffe…
Le soleil est comme l’amour, il en faut pour que la terre continue de tourner et que la vie se développe.
Mais il en faut une juste dose, car en excès, la vie animale, humaine ou végétale ne peut le supporter : il brûle, fane, étouffe et devient écrasant.
Lorsque la pluie tombe…
La pluie est comme la tristesse et les larmes qui coulent sur nos joues lorsque nous avons besoin de laisser aller ce qui nous a déçu.
Nous avons besoin de cette eau dans nos vies humaines et pour que la terre tourne, mais en juste dose également. Sinon c’est l’inondation, la dépression et cela devient un phénomène pathologique ou une catastrophe naturelle car elle est poussée à l’excès.
La terre sans eau devient sèche et amère, de même que le coeur humain lorsqu’il ne sait pas ou plus comment pleurer ses chagrins.
Lorsque l’orage gronde…
Parfois, entre le soleil et la pluie, il y a l’orage.
Alors qu’est-ce que l’orage ?
Un coup de tonnerre, une tempête… Comme un coup de colère, sérieux et fracassant, qui va en quelque sorte remettre certaines pendules à l’heure car l’ordre naturel des choses n’a pas été respecté.
Donc il y a réaction et quand ça gronde, ça fait du bruit, ça fait peur et on attend bien sagement que ça passe en croisant les doigts pour que ça ne casse pas tout.
Le lendemain de l’orage, on ressort sur la pointe des pieds, un peu fatigués car on a moins bien dormi que d’habitude car on était un peu inquiets. Le temps est encore un peu gris dehors, l’air est humide, chargé, mais quand tout a bien éclaté, rapidement, des éclaircies arrivent et lentement, timidement, le soleil revient avec la confiance.
L’humain & la nature
L’homme et la nature fonctionnent comme les deux doigts de la main.
Lorsque l’on regarde le fonctionnement de la nature, on peut faire de multiples analogies avec le fonctionnement humain. En hiver, lorsque l’on est fatigués, ce qui est parfaitement normal dans cette phase de l’année, on culpabilise de ne pas en faire plus car notre société nous pousse à ne pas nous autoriser à nous reposer et impose des rythmes de travail linéaires alors que notre énergie et nos fonctionnements, comme dans la nature, sont cycliques.
Alors, on ne le rappelle pas assez mais : est-ce que l’arbre a peur lorsqu’il se dévêt de toutes ses feuilles ? A t’il peur qu’elles ne repoussent jamais ? Passe-t’il ses journées à se dire que tout est fini, qu’il n’arrivera jamais à refleurir et que le printemps ne reviendra jamais ?
N’ayons pas peur du repos, de la lenteur de certaines périodes, des inconforts, de ce qui meurt en nous et que nous devons laisser mourir car tout cela libère l’espace pour accueillir ce qui sera nouveau et meilleur pour nous.
De nouvelles vies apparaissent en nous dès lors que nous apprenons à laisser les anciennes nous quitter…

