J’ai retrouvé ce texte écrit lors d’un atelier d’écriture qui parle de ma transition entre la posture de salariée et celle d’auto-entrepreneure et de la période pendant laquelle je réfléchissais à ce choix.
Quand vient le moment de passer de la sur-adaptation à la création de sa vie et de son activité sur-mesure, c’est tout un voyage intérieur qui s’enclenche.
A quoi s’en tenir ?
Il faut que je m’accroche,
que je reste en place,
que je fasse c’qu’on m’dit,
que je fasse comme les autres,
que je rentre dans l’moule,
que je fasse comme si j’étais comme eux,
que je prétende penser comme eux,
et que je souris même quand je me sens comme en prison.
Tenir bon.
Oh puis zut,
Je n’arrive plus à tenir la distance.
Trop fatiguant,
plus envie de jouer, pouce !
je suis fatiguée de faire semblant,
de jouer à ce jeu de faux-semblant,
de me sentir comme un jambon blanc,
alors j’ai envie de retourner le flanc,
et de rallumer le mode « jamais je mens ».
Alors là déjà ça va mieux,
je suis désormais en accord,
plus légère, plus alignée et déjà,
lorsque je me lève le matin,
j’ai le privilège, si rare en ce monde,
d’être d’accord avec moi-même.
Je ne fais plus semblant,
et même si je m’emmêle un peu les pinceaux par moments,
je pense tenir le bon bout.
Après un an et demi d’essais et d’erreurs,
Je commence à avoir une vision plus claire de ce que sera mon chemin,
De belles choses se dessinent à mesure que le paysage se forme et se déforme,
Et de belles personnes entrent dans ma vie.
L’optimisme est maintenant teinté de réalisme,
Et je suis de plus en plus confiante en l’avenir.
N’hésitez pas à partager un aperçu de votre voyage dans les commentaires 😉
