Les recrutements sont vraiment voués à se transformer totalement tant ils ne prennent pas en compte les bonnes caractéristiques chez les personnes interviewées.

Au lieu de chercher à voir toutes les compétences qui ont été développées dans telle ou telle mission, en France, on va chercher des enseignes, des lignes qui durent longtemps, des marques qui font bien sur un CV mais à quand s’intéresse-t’on à ce que la personne a vraiment réalisé ? Apporté ? Changé sur son poste ?

En réalité, dans la plupart des cas, une expérience en association ou un bénévolat a souvent été une expérience bien plus riche et porteuse en terme d’expérience qu’un emploi rémunéré.

En communication, dans bien des cadres de postes bien polissés, on n’a que des missions et rôles anecdotiques. On fait un peu de suivi, de coordination de projets, mais nombreux sont les postes où on ne construit presque rien.

Alors que dans un projet plus personnel ou associatif, bénévole, en général, il y a peu de moyens, tout à faire et pour une fois, on a le champs libre ! On peut enfin agir !

Liberté d’action, liberté de décision, initiative, c’est cela que les employeurs devraient rechercher dans un parcours. En entretien, ils devraient demander : quand avez-vous décidé de quelque chose de significatif, choisi, tranché, construit quelque chose qui n’aurait pas existé si vous n’aviez pas été là ?

Car c’est là, quand rien n’a été pré-mâché, quand il faut imaginer et créer à partir de rien, que se trouve l’expérience, que la personne révèle vraiment qui elle est et aujourd’hui, les employeurs ne savent pas lire entre les lignes de cette façon. Ils cherchent le superficiel, l’enseigne connue, le salaire, ce qui a duré longtemps ou toute autre chose qui les rassure selon leurs critères.

Alors qu’en fait une personne qui a travaillé pour de nombreuses enseignes a en fait une expérience 5 fois voire 10 fois plus riche que les autres, alors pourquoi n’est-ce pas ce qui est valorisé ?

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